mardi 31 juillet 2012

INVRAISEMBLABLE... DES ARABES SE PRENNENT POUR LES PHILISTINS


Plutôt que d'offrir un poisson à l'homme qui a faim, offre lui une canne à pêche et apprends-lui à pêcher...


Reconnaissons-le, les ennemis de notre pays sont parvenus à faire croire au monde que les Israéliens sont responsables de la misère dans laquelle se complaisent depuis plusieurs dizaines d'années des Arabes installés sur la Terre d’Israël, en se prétendant « Philistins », (prétention ne datant pas de plus de soixante ans...) ! Et ce contre toute évidence et contre tout bon sens...
Une telle machination est unique dans l'Histoire de l'humanité...

Il y eut, au cours des siècles, des milliers de situations similaires, de populations en conflit pour la possession d'une terre.

Jamais aucun groupe humain ne s'est ainsi infligé une pareille punition pour se faire plaindre afin de déposséder de sa terre un autre groupe humain...

Il existe de très nombreuses preuves de la situation de la Terre d’Israël avant le début du retour massif des Juifs sur leur Terre Ancestrale au dix neuvième siècle.

Cette Terre, depuis près de deux mille ans, avait subi tous les outrages des envahisseurs, pillant, vandalisant, profanant le Pays, du nord au sud et de l'est à l'ouest, persécutant et assassinant les Juifs qui s'y étaient maintenus envers et contre tout...

Dès le début du dix-neuvième siècle, le développement et la prospérité apportés par les Juifs eurent notamment trois conséquences pour le monde Musulman :

1 - La crainte de l'accroissement des « infidèles » (non-musulmans) au Moyen-Orient.

2 - La crainte de la restauration de la souveraineté Juive sur Eretz Israël.
En réaction au retour des Juifs sur leur Terre Ancestrale, les autorités Ottomanes, dès la moitié du dix neuvième siècle, organisent une « importation » massive de populations Musulmanes sur la Terre d’Israël et interdisent aux Juifs le retour dans leur pays !

3 - Enfin, l'attirance naturelle des peuples Arabo-musulmans vivant dans la précarité, vers une nouvelle zone de prospérité.

Les Arabes se disant « Philistins », sont en fait des musulmans originaires d'horizons divers, venus s'installer sur la Terre d’Israël, pour la plupart, à partir du dix neuvième siècle alors que les Juifs rentraient au Pays après des siècles d'errances et de persécutions.

Par exemple, il y a dans la bande de Gaza et en Judée Samarie, de nombreuses familles dont les origines sont aujourd'hui encore identifiables : Egypte, Lybie, Syrie, Europe du sud, Afrique du Nord, Arabie, Irak etc... Nous trouvons de la même manière, des villages de bédouins originaires d'Arabie, des villages de musulmans caucasiens, dans le nord d’Israël et près de Jérusalem. Les brassages de population, ont, malgré tout, en quelques générations, un peu homogénéisé ces populations Arabo-musulmanes immigrées et leur descendance en estompant quelque peu les origines.

Ces soi-disant « Philistins » sont aidés et soutenus dans leurs revendications iniques, grâce à la traditionnelle « Taqiya », par leurs coreligionnaires musulmans des pays de la région et par l'Occident qui déverse depuis plus de soixante ans ses milliards de dollars afin de les maintenir, dépendants et misérables, dans des camps de réfugiés où ils ont été rejoints par des centaines de milliers de leurs frères et coreligionnaires des pays voisins, en quête de subsistance.

Le maintien dans la dépendance et la précarité, par les nations Musulmanes et par l'Occident, de ces populations Arabo-musulmanes consentantes, auxquelles ils sont parvenus à faire croire qu'elles étaient un peuple, entretient un foyer de haine antisémite qui se développe et se propage sur toute la planète.

Cette volonté, relativement récente, des populations Arabo-musulmanes vivant en Israël, manipulées par tous les totalitarismes, afin qu'elles revendiquent la souveraineté sur ce que d'aucuns appelaient la « Palestine » afin d'y créer un nouvel « état Arabo-Islamo-Philistin » sur la Terre des Juifs, a pour origine les terribles services du KGB soviétique, du temps de la « guerre froide ».

Tous les peuples, comme un seul homme adhérèrent aux manigances de l'empire communiste soviétique antisémite, trop heureux d'accuser de colonialisme et de nombreux autres crimes imaginaires, le Peuple Juif survivant de la Shoah à laquelle, nombre d'entre-eux avaient participé aux côtés des nazis.

Les dindons de la farce de cette dramatique et criminelle manipulation sont les musulmans installés en Eretz Israël, qui n'ont pu repartir dans le pays d'origine de leurs pères avant de tomber dans ce piège machiavélique qui les instrumentalise depuis plus d'un demi siècle. 

Ce piège qui a fini par imprimer dans leur « inconscient collectif », l'invraisemblable affirmation qu'ils sont les descendants de populations constituant un peuple ayant des droits tant patrimoniaux que religieux sur Eretz Israël.

En remontant dans la deuxième moitié du vingtième siècle, nous trouvons de nombreux cas de populations, et parmi eux de nombreuses Communauté Juives, que les autochtones (ou qui se prétendaient tels), essentiellement Arabo-musulmans, expulsèrent avec haine et violence de leurs pays... en les spoliant de tous leurs biens et avoirs...

Toutes ces populations, sans exception, avec courage et dignité, se reconstruisirent ailleurs, après leur expulsion par les Peuples Arabo-musulmans. 
Aucun camp ne fut jamais ouvert pour ces centaines de milliers de familles...

Dans les années 1950, plus de neuf cents mille Juifs, vivant depuis près de deux mille ans, bien avant les invasions Arabes, dans les autres pays Arabo-musulmans, ont dû, dans un sauve qui peut, tout abandonner... une fois de plus dans le silence des nations...

En 1962, lors de la restauration de l'autorité Arabo-musulmane en Algérie, plus d'un million de « Pieds Noirs » français (et parmi eux plus de cent trente mille Juifs présents sur cette terre depuis plus de deux mille ans, bien avant l'Islam et les invasions Arabes) ont fui l’Algérie en quelques semaines, afin d'échapper à un massacre certain.

Ces populations n'ont jamais été à la charge de la Communauté Internationale...

L'ONU ne s'est pas précipitée pour secourir ces victimes de la violence Arabo-musulmane djihadiste en créant une organisation humanitaire qui grève lourdement les budgets de l'Occident depuis soixante ans.

L'UNWRA, instance de l'ONU fondée uniquement pour les « réfugiés Palestiniens », rémunère depuis soixante ans plusieurs dizaines de milliers de salariés (parmi lesquels de nombreux membres d’organisations terroristes), finance entre autres les écoles où sont enseignés aux jeunes Arabes Musulmans la haine et le mépris des Juifs et des Chrétiens, où l'ont fait l'apologie du terrorisme et de l’antisémitisme, où l'on nie la Shoah...

Alors quelle est donc l'origine véritable de la situation unique de ces immigrants Arabo-musulmans vivants pour leur quasi-totalité depuis moins de deux siècles sur la Terre des Juifs ?

Encore une fois, nous trouvons parmi les réponses et principalement, cette éternelle convoitise du monde non-Juif pour tout ce qui appartient au Peuple Juif... les biens matériels... la Terre... la religion... la Bible... et même l'Histoire... 
Spolier les Juifs est devenu plus qu'une habitude... C'est entré dans les mœurs...

Encore une fois, nous trouvons parmi les réponses et en bonne place, la main des religions monothéistes (ou prétendues telles), le Christianisme et l'Islam qui ont « mal copié » le Judaïsme et qui le savent...

En conséquence de quoi, depuis leur naissance, elles tentent « d'effacer » de la surface de la Terre l'original... dont le Peuple Juif est le gardien... en intrigant pour prendre sa place...

Freudien !

Mosche Ashkelon

Texte copyright Mosche Ashkelon
Reproduction autorisée avec citation expresse de la source et du lien du Blog http://mosche-d-ashkelon.blogspot.co.il/

VOICI MES DIX RAISONS D'ÊTRE SIONISTE




26 décembre 2008 – Israël – Tel Aviv : voici quelques lignes écrites par Yaïr Lapid, (traduites et adaptées) journaliste Israélien (Maariv, Yediot Aharonot), écrivain, présentateur vedette TV, né en 1963, fils de l’ex ministre et leader centriste Tommy Lapid et de sa femme, l’écrivain Shulamit Lapid.



"Je crois au retour, même tardif, du Peuple Juif en Israël. S’il s’y était rendu massivement plus tôt, y aurait-il eu une Shoah ?
Mon grand-père, dont je porte le nom, aurait pu danser une dernière valse avec ma grand-mère sur les rives du Yarkon…

Voici mes 10 raisons d’être Sioniste :

1. Je suis Sioniste - avec D.ieu et mes frères...
L’hébreu est ma langue naturelle, celle dans laquelle je prie D.ieu, celle aussi dans laquelle je vitupère contre ce chauffard imprudent au feu rouge.
Le légumier, ou encore l’automobiliste cherchant son chemin m’interpellent "mon frère…". 
C’est vrai, je suis leur frère.

La Bible, ce n’est pas seulement mon Histoire, c’est aussi ma géographie : 
- Le roi  Saül a cherché les ânesses de son père sur la départementale 443. 
- Jonas, le prophète, a pris la fuite par le port de Jaffa à quelques pas du restaurant de Margareth Tayar. 
- C’est sur l’une des terrasses de Jérusalem (qui appartient actuellement à un oligarque russe) que le roi David épiait Bat Sheva. 

Oui... Je suis Sioniste.

2. Je suis Sioniste - J’aime mon pays...
La première fois que j’ai vu mon fils en uniforme de Tsahal, j’ai éclaté en sanglots.

Depuis au moins 20 ans, je ne rate plus les célébrations de l’Indépendance.

Et si mon écran TV plasma est coréen, il a appris à vibrer pour la "nivheret" (la sélection Israélienne de football).

Oui... Je suis Sioniste.

3. Je suis Sioniste - Une Nation pour les Juifs...
Je crois en nos droits sur cette terre. 
Ces Juifs pourchassés, opprimés ont le droit à leur nation... et à des F16 pour se défendre.

Je condamne avec fermeté l’antisémitisme de Londres à Bombay.

Et pourtant, mes frères Juifs, vivant en Diaspora, n’ont pas compris une chose élémentaire sur ce monde, Israël ne s’est pas construite dans le but de faire disparaître l’antisémitisme, mais pour ne plus avoir à rendre compte à quiconque.

Oui... Je suis Sioniste.

4. Je suis Sioniste - Malgré les dangers...
En 1982, on m’a tiré dessus au Liban.

Une roquette m’a raté de quelques mètres à Kyriat Shmone.

Des Scuds sont tombés à côté de chez moi en 1991 pendant la guerre du Golfe.

J’étais à Sderot lorsque la sirène "Tseva Adom" a retenti.

Des terroristes kamikazes ont explosés non loin de la maison de mes parents.

Mes enfants ont connus l’abri avant même qu’ils ne puissent prononcer leur nom, blottis dans les bras de leur grand-mère venue de Pologne pour échapper à la mort...

Et malgré tout, j’éprouve un profond sentiment de chance de vivre ici, je ne me sens vraiment bien dans aucun autre endroit.

Oui... Je suis Sioniste.

5. Je suis Sioniste - Vivre en citoyen fier et digne...
Je crois au principe que tout citoyen vivant en Israël doit servir son pays, payer ses impôts, voter et... connaître au moins une chanson de Shalom Hanor…

Je pense que l’Etat d'Israël n’est pas seulement un pays mais une idée, un concept.

J’ai foi en trois nouveaux commandements gravés sur le mur du musée du mémorial de l’Holocauste à Washington : "…tu ne pactiseras pas avec le mal, tu ne te défileras pas, tu ne te poseras pas en victime…".

Oui... Je suis Sioniste.

6. Je suis Sioniste - Un amour filial pour Israël...
J’ai contemplé la chapelle Sixtine au Vatican, j’ai même acheté des souvenirs devant Notre-Dame à Paris. 

J’ai contemplé, en extase, Bouddha au palais du roi à Bangkok. 

Mais Tel Aviv reste la ville la plus attrayante, la Mer Rouge la plus bleue, les tunnels derrière le Kotel les plus émouvants.

C’est vrai, je ne suis pas objectif. Mais je ne suis pas non plus objectif vis-à-vis de ma femme et de mes enfants.

Oui... Je suis Sioniste.

7. Je suis Sioniste - Fier de mon peuple...
Je suis un homme moderne qui vit pleinement son passé. 

Je fais partie d’un peuple qui compte : Moïse, Jésus, Maïmonide, Freud, Marx, Einstein, Woody Allen, Bobby Fisher, Bob Dylan, Franz Kafka, Herzl et Ben Gurion.

Je fais partie d’un petit peuple, oppressé depuis la nuit des temps et qui a pourtant influencé l’humanité plus que n’importe quel autre peuple au monde. 

Pendant que les autres ont investi toute leur énergie dans le feu et le sang, mon Peuple a eu l’intelligence d’investir... dans l’intelligence.

Oui... Je suis Sioniste.

8. Je suis Sioniste - Un petit pays si bien équipé...
Je regarde autour de moi et je suis fier. 

Je vis mieux qu’un milliard d'hindous, que 1,3 milliard de chinois, que toute l’Afrique réunie, que 250 millions d’indonésiens, que les thaïlandais, les philippins, les russes, que les ukrainiens, et que tout le monde Musulman (sauf peut-être le Sultan de Brunei...).

Je vis dans un pays ou les frontières sont quasiment fermées, sans aucune ressource énergétique. 

Et pourtant, les feux aux intersections fonctionnent sans arrêt, les ordinateurs sont connectés à Internet à haut débit... 

et si je t’oublie, O Jérusalem, que ma main droite se dessèche…

Oui... Je suis Sioniste.

9. Je suis Sioniste - C’est si naturel !
Le Sionisme m’est naturel comme il m’est naturel d’être fils, papa ou mari.

Certains se disent représentants du vrai Sionisme, ils me font bien rire.

Le Sionisme ne se mesure pas à la taille de ta Kippa, du quartier dans lequel tu vis ou encore pour quel parti tu votes.

Mon Sionisme, il est né bien avant moi, quelque part au cœur des rues enneigées de Budapest. 

Il a pris racine là ou mon père était occupé à chercher à comprendre pourquoi le monde lui en voulait tellement.

Oui... Je suis Sioniste.

10. Je suis sioniste - De hautes valeurs morales...
Je compatis à la mort de chaque victime innocente car moi aussi je fus jadis une victime innocente.

Je n’ai aucune envie ou volonté d’adopter les principes moraux de mes ennemis. 

Je ne veux pas leur ressembler. 

Je ne pointe jamais mon glaive, je le tiens tout simplement près de moi au cas où….

Je ne porte pas simplement l’héritage de mes pères, je suis responsable du devenir de mes enfants.

Nos pères ont créés ce pays dans des circonstances quasi impossibles pourtant ils ne se sont pas contentés de survivre. 

Ils ont fondés un pays basé sur des valeurs humaines et morales.

Ils étaient prêts à mourir pour elles.

Moi, je m’efforce de vivre pour elles.

Oui... Je suis Sioniste".

Merci Yaïr... nous sommes fiers de nos enfants en Israël !


Reproduction autorisée avec citation expresse de la source et du lien du Blog http://mosche-d-ashkelon.blogspot.co.il/

LA RÉVOLTE DE L'ARTISTE JUIF...


 בס''ד

Plaidoyer pour ma terre par Herbert Pagani ז''ל

  
11 novembre 1975 – France – Paris :

« Hier, j'étais dans le métro et j'entends deux dames dire :
"T'as vu encore ces Juifs avec leurs histoires à l'O.N.U. ?
Quels emmerdeurs ! " 


C'est vrai !
Nous sommes des emmerdeurs. 

Ça fait des siècles qu'on emmerde le monde.

C'est dans notre nature, que voulez-vous ! 

Abraham avec son D.ieu unique, 

Moïse avec ses Tables de la Loi,

Jésus avec son autre joue toujours prête à la deuxième baffe. 

Puis Freud, Marx, Einstein, tous ont été des gêneurs, des révolutionnaires, des ennemis de l'Ordre. 

Pourquoi ? 

Parce qu'aucun ordre, quel que fut le siècle, ne pouvait les satisfaire, puisqu'ils en étaient toujours exclus. 

Remettre en question, voir plus loin, changer le monde pour changer de destin, tel fut le destin de mes Ancêtres. 

C'est pourquoi ils sont haïs par les défenseurs de tous les ordres établis. 

L'antisémite de droite reproche aux Juifs d'avoir fait la révolution bolchevique...

C'est vrai, il y en avait beaucoup, en 1917.

L'antisémite de gauche reproche aux Juifs d'être les propriétaires de Manhattan... 

C'est vrai, il y a beaucoup de capitalistes Juifs.

La raison est simple : la religion, la culture, l'idéal révolutionnaire d'un côté, les portefeuilles et les banques de l'autre, sont les seules valeurs transportables, les seules patries possibles… pour ceux qui n'ont pas de patrie.

Et maintenant qu'il en existe une, l'antisémitisme renaît de ses cendres... pardon ! de nos cendres – et s'appelle antisionisme.

Il s'appliquait aux individus... il s'applique à une nation.

Israël est un ghetto, Jérusalem, c'est Varsovie.

...Les nazis qui nous assiègent parlent l'Arabe. 

Et si leur croissant se déguise parfois en faucille, c'est pour mieux piéger les gauches du monde entier. 

Moi qui suis un Juif de gauche, je n'en ai rien à faire d'une certaine gauche qui veut libérer tous les hommes du monde aux dépens de certains d'entre eux, car je suis précisément de ceux-là.

D'accord pour la lutte des classes, mais aussi pour le droit à la différence.

Si la gauche veut me compter parmi les siens, elle ne peut pas faire l'économie de mon problème. 

Et mon problème est que depuis les déportations romaines du 1er siècle après Jésus-Christ, nous avons été partout honnis, bannis, traqués, dénoncés, écrasés, spoliés, brûlés et convertis de force.

Pourquoi ?

Parce que notre religion, c'est-à-dire notre culture était dangereuse.

Eh oui !

Quelques exemples...

Le Judaïsme a été le premier à créer le Chabbat, jour du Seigneur, c'est-à-dire le jour de repos hebdomadaire obligatoire. 

Vous imaginez la joie des pharaons, toujours en retard d'une pyramide !

Le Judaïsme interdit l'esclavage. 

Vous imaginez la sympathie des Romains, les plus importants grossistes de main-d'œuvre gratuite de l'Antiquité !

Il est dit dans la Bible :
 "La terre n'appartient pas à l'homme, mais à D.ieu".

De cette phrase découle une loi, celle de la remise en question automatique de la propriété foncière tous les 49 ans.

Vous voyez l'effet d'une loi pareille sur les papes du Moyen Age et les bâtisseurs d'empire de la Renaissance !

Il ne fallait pas que les peuples sachent.

On commença par interdire la Bible, puis ce furent les médisances, des murs de calomnies qui devinrent murs de pierres et qu'on appela ghettos.

Ensuite ce fut l'Inquisition, les bûchers et plus tard les Étoiles jaunes. 

Auschwitz n'est qu'un exemple industriel de génocide, mais il y a eu des génocides artisanaux par milliers. 

J'en aurais pour trois jours rien qu'à nommer tous les pogroms d'Espagne, de Russie, de Pologne et d'Afrique du Nord.

À force de fuir, de bouger, le Juif est allé partout.

On extrapole et voilà : il n'est de nulle part.

Nous sommes parmi les peuples comme l'enfant à l'Assistance Publique.

Je ne veux plus être adopté.

Je ne veux plus que ma vie dépende de l'humeur de mes propriétaires. 

Je ne veux plus être un citoyen locataire.

J'en ai assez de frapper aux portes de l'Histoire et d'attendre qu'on me dise : "Entrez".

Je rentre et je gueule !

Je suis chez moi sur terre et sur terre j'ai ma Terre : elle m'a été promise, elle sera maintenue.

Qu'est-ce que le Sionisme ?

Ça se réduit à une simple phrase : "L'an prochain à Jérusalem".

Non, ce n'est pas un slogan du Club Méditerranée. 

C'est écrit dans la Bible, le livre le plus vendu et le plus mal lu du monde.

Et cette prière est devenue un cri, un cri qui a plus de 2 000 ans,
et le père de Christophe Colomb,
de Kafka,
de Proust,
de Chagall,
de Marx,
d'Einstein
et même de monsieur Kissinger,
l'ont répétée, cette phrase, ce cri, au moins une fois par an, le jour de Pâque.

Alors le Sionisme, c'est du racisme ?

Faites-moi rire !

Est-ce que : "Douce France, cher pays de mon enfance " est un hymne raciste ?

Le Sionisme, c'est le nom d'un combat de libération.

Dans le monde, chacun a ses Juifs.

Les Français ont les leurs :

ce sont les Bretons, les Occitans, les Corses, les travailleurs immigrés.
Les Italiens ont les Siciliens,
les Yankees ont leurs Noirs,
les Espagnols leurs Basques.

Nous, nous sommes les Juifs de TOUS.

À ceux qui me disent : "Et les Palestiniens ? ", je réponds : "Je suis un Palestinien d'il y a 2000 ans.

Je suis l'opprimé le plus vieux du monde".

Je discuterai avec eux, mais je ne leur céderai pas ma place.

Il y a là-bas de la place pour deux peuples et deux nations.

Les frontières sont à déterminer ensemble.

Mais l'existence d'un pays ne peut en aucun cas exclure l'existence de l'autre et les options politiques d'un gouvernement n'ont jamais remis en cause l'existence d'une nation, quelle qu'elle soit.

Alors pourquoi Israël ?

Quand Israël sera hors de danger, je choisirai parmi les Juifs et mes voisins Arabes, ceux qui me sont frères par les idées.

Aujourd'hui, je me dois d'être solidaire avec tous les miens, même ceux que je déteste, au nom de cet ennemi insurmontable : le RACISME.

Descartes avait tort : Je pense donc je suis, ça ne veut rien dire.

Nous, ça fait 5 000 ans qu'on pense, et nous n'existons toujours pas.

Je me défends, donc je suis ! »

Herbert Pagani    ז''ל